E S S O R D E L A R E C H E R C H E E T D É V E L O P P E M E N T E N A F R I Q U E
Alors que sa population est en pleine crois- sance, l Afrique est particulièrement vulné- rable au changement climatique. Dans ce contexte, le programme AgriFed soutenu par la Fondation et sa filiale BICIS au Séné- gal, qui accompagne les femmes entrepre- neures de la filière agricole, connaît un essor remarquable. Quant au One Planet Fellowship, initié par la Fondation Bill & Melinda Gates et la Fondation BNP Paribas, il poursuit sa lancée innovante. Ce pro- gramme forme des chercheurs développant des projets et technologies nouvelles, pour aider les petits exploitants agricoles et les communautés locales à s adapter aux bou- leversements climatiques. Doté d un budget de 20 millions de dollars, dont l un des principaux opérateurs est AWARD (African Women in Agricultural Research and Deve- lopment), il crée un réseau intergénération- nel de scientifiques respectueux de la parité femme-homme, et hautement connectés.
Son deuxième appel à projets, clôturé le 31 mars 2020, a rassemblé 903 candidatures issues de 14 pays. 25 femmes et 20 hommes francophones et anglophones, futurs leaders de la lutte contre le changement climatique en Afrique, ont été retenus. Ils bénéficient durant cinq ans d une véritable accélération de carrière, grâce à une formation intensive sous la conduite de scientifiques africains seniors. S adaptant à la crise sanitaire, les premières sessions de mai à novembre 2020 se sont tenues en version 100 % digitale. Ce mentoring a déjà porté ses fruits puisque l un des lauréats, originaire du Malawi, a reçu en septembre une subvention du ministère de l Agriculture de son pays et un prix de 5 000 dollars, dans le cadre du Young African Phosphorus Fellowship Award organisé par l African Plant Nutrition Institute.
LA COVID-19 PERTURBE LES
MISSIONS EN ANTARCTIQUE
Pour la campagne antarctique 2020-2021, il fallait éviter à tout prix d introduire le SARS-CoV-2 sur le continent, qui en était alors dépourvu, et réduire le nombre d expéditionnaires car les possibilités d évacuation médicale d urgence se trouvaient limitées. Jérôme Chappellaz, directeur de l Institut polaire français Paul-Émile Victor et premier chercheur soutenu par la Fondation pour les tests de la sonde Subglacior et l expédition EAIIST explique : « En octobre 2020, l Institut polaire français a donc pour la première fois organisé un transfert d un seul bloc, par charter spécial, de 80 expéditionnaires, soit 40 % de moins qu à l accoutumée. Plusieurs projets de recherche ont dû être reportés, mais l essentiel a été assuré : le remplacement des équipes d hivernage, la maintenance et le ravitaillement des stations de recherche, et la bonne conduite des études associées à des services nationaux d observation. »
Les chercheuses d AWARD encouragent le développement agricole en Afrique.
bnp paribas20
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